Covid, naturiste, PSG, Sioule, que choisir ?

28/08/2020 14:00

J'hésitais entre ces trois sujets. Bon, supprimons les naturistes du Cap D'Agde, atteints par le COVID19. Je sais que je vais faire du mauvais humour en disant qu'ils pourraient en ces temps de pandémie sortir couverts. Personne n'avait encore jamais parlé de la contamination par la zigounette. Et voilà, j'ai fait de l'humour placé, alors, passons à autre chose.

Le match de foot d'hier, idem. J'ai failli envoyer mes condoléances à un frère et un beau-frère, grands supporters depuis des décennies du PSG. Mais, c'eût été pas sympath. Les pleurs de Neymar, est-ce le fait qu'il a perdu 500 000 euros de primes ou la peur d'être viré par son patron le Quatari ? Allons, ayons pitié des supporters. Quand je pense que j'en ai vu un qui a versé toutes les larmes de son corps. Me suis demandée s'il aurait autant pleuré la mort de sa grand-mère.

Allez parlons plutôt de choses plus légères, parlons de notre promenade hier dans les gorges de la Sioule.

Ca fait bien longtemps que je ne les avais vues sous cet angle et ne les avais autant appréciées.

Je me souviens vous en avoir parlé l'année dernière en été et vous avoir dit qu'elles étaient tristes et désertes à mourir.

Hier, point de ça, du monde sur la route comme il y a des dizaines d'années, du monde dans les voitures et sur les bords de la Sioule, pique-niquant, pêchant ou faisant du canoë-kayak.

J'ai de moins en moins envie de me balader dans les rues de Vichy, de me balader dans les centres-villes masquée. Et, à voir le monde dans la nature, je ne suis pas la seule à penser la même chose. Demain, le maire de Vichy va parler sur face de book. Je lui ai envoyé un message, le suppliant de ne surtout pas nous obliger à porter les masques sur les bords de nos belles rives. Jusqu'ici, malgré les nombreux campeurs (habillés), point de contamination.

J'ai été agréablement surprise de revoir les restaurants réouverts, 3 sur 4, c'est pas mal. Comme il y a 40 ans. Enfin, tout de même moins de monde en terrasse. D'ailleurs, sur le chemin du retour, vers les 18h30, nous n'avons pas osé nous attabler à une terrasse, vu qu'il n'y avait personne et qu'on préparait déjà les tables pour le soir. Je me souviens d'une année où on nous avait fait sentir que nous devions vite avaler notre verre et partir.

J'ai vu qu'on avait installé à plusieurs endroits des tables, des bancs, des pancartes signalant des sites à voir, tiens, comme la lande de Péraclos, vers Chouvigny, récemment aménagée. Bientôt, je vais peut-être regretter qu'il y ait trop de monde. Ca faisait si longtemps que j'avais envie de voir revivre ces coins abandonnés par les promeneurs et les touristes que je ne vais pas me mettre à cracher dans la soupe.

Par contre, la maison du tourisme était définitivement fermée. Dommage, on y trouvait des produits régionaux. L'endroit a été remplacé par la base de kayak.

Allez, une dernière photo. Enfin, presque deux, vu que je vous offre deux ponts pour le prix d'un, les ponts de Menat dont je vous parlerai un autre jour. Pourquoi ne les ai-je jamais pris en photo ensemble ? Peut-être qu'ils ont dégagé l'endroit. Un autre jour, d'autres photos et d'autres parlotes.