Cearriveenfrance

31/07/2020 15:36

Bon, je vois que Sarko a été bien habillé pour l'hiver par vous tous, habillé d'un beau costard sur-mesure en plus. Alors, je laisse pisser le mérinos, passons à autre chose.

Quoique, quoique, moi, j'aurais bien aimé que mon fils qui a pris la photo hier à Arcachon, fasse la queue pour faire dédicacer son livre pour sa mère, enfin, mette sur le livre un petit mot perso (heu, pas sûr que je lirais le livre jusqu'au bout, je préfèrerais tout de même recevoir un bon policier). Cela étant dit, je préfère encore voter pour un Sarko, un Fillon, un Wauquiez, un Chirac, un Mitterrand que pour un petit Macron, un Merluche (quoique), une Le Pen, un Poutou, re-quoique j'envie Poutou, le plébéien qui a le courage d'affronter les patriciens. Je me demande qui pourrait vous convenir à vous, puisque vous les mettez tous dans le même sac. Un pays doit avoir un dirigeant et voter devrait être un devoir, une obligation comme porter des masques dans les lieux clos...Aucun homme politique n'est parfait. Comment choisir le meilleur, le plus efficace, le plus honnête ? un homme politique saint, ça n'existe pas, ça ne peut pas pas exister, et puis, ça serait d'un chiant...Plaire à 99 % de la population, ce ne serait pas normal non plus et pas sain. Et puis, on ne serait sûrement plus dans un pays démocratique. Bon, puisque nous sommes en pays démocratique, tant mieux si nous ne sommes pas semblables, pas des clones réincarnés à l'infini...A propos de clones, y'a un truc que que j'ai entendu à la radio ce matin qui m'a effrayée, parait que dans les coulisses de certains labos, on serait en train de manipuler les gênes humains, essayer de voir ce que ça donnerait un mélange d'homme et d'animal. On le fait bien déjà avec les végétaux, pourquoi pas entre l'homme et la bête ! C'était à propos de la Loi Bioéthique qui vient d'être votée en catimini à l'Assemblée Nationale la nuit dernière, comme sont votées en catimini au mois d'août tant de lois.

Allez, j'arrête. Tiens, je m'offre des fleurs, ça me fera du bien....Ah oui, avant, une idée de la tête de nos descendants une fois modifiés génétiquement. Tiens, je verrais bien les miens à tête de lion, d'autres à tête de légumes ou de singe. D'ailleurs, qui de l'homme, du singe ou du végétal est né le premier ? Après tout, tout n'est qu'un recommencement, tant que la terre n'aura pas explosé en 1000 morceaux ou aura disparu faute d'eau et d'oxygène. Quand l'homme, au bout de ses ressources, aura tout détruit par sa cupidité, sa rapacité, sa concupiscence, son ambition, sa soif de pouvoir, la vie disparaitra et renaîtra sous d'autres formes non encore connues.

Laisser pisser le mérinos

Laisser courir, laisser aller les choses, laisser faire.

Origine et définition

Qu'est-ce qu'un mérinos ? Il se dit dans les milieux autorisés qu'il s'agit d'un ovidé^[1] et, plus précisément, d'une race particulière de mouton dont la laine était très appréciée (en fait, deux races, puisqu'on trouve en France les mérinos d'Arles et ceux de Rambouillet ).
Mais est-ce que le mérinos urine de manière particulièrement importante, suffisamment pour avoir marqué les esprits ? Il semblerait que oui, mais pas plus que les autres ovidés, et que, par conséquent, l'origine de l'expression ne soit pas vraiment liée à ça.
Au début, il y avait "laisser pisser la bête", locution venue, au XIXe siècle (et peut-être avant), des gens qui menaient des attelages et qui choisissaient de s'arrêter pour laisser leurs animaux faire leur petit besoin car, si l'on sait que ces bestiaux, qu'il s'agisse de chevaux ou de boeufs, défèquent volontiers en marchant, il semblerait qu'il leur soit beaucoup plus inconfortable d'uriner en avançant, avec des risques de retenue pouvant provoquer des troubles. Il y avait donc d'obligatoires pauses pipi au cours des longs trajets.
Entre l'avance lente des animaux et les arrêts nécessaires, il fallait que les cochers ou conducteurs d'attelages et les éventuels passagers soient détendus, peu pressés, zen, état d'esprit qui est sous-entendu dans la signification de l'expression qui est ensuite passée dans le langage commun pour signifier "laisser faire".
A la même époque, le mérinos, ou du moins sa laine, était en vogue, le mot étant donc souvent sur les lèvres des gens.
De là, des plaisanteries (la locution ne paraît-elle pas absurde, donc amusante ?), ont provoqué la substitution de la simple bête par notre animal à poils laineux.