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Cearriveenfrance
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Ah ! ça ira, ça ira.

Ah ! ça ira, ça ira.

La prise de la Bastille, survenue le mardi  à Paris, est l'un des événements inauguraux et emblématiques de la Révolution française. Cette journée, durant laquelle la Bastille est prise d’assaut par des émeutiers est, dans la tradition historiographique, considérée comme la première intervention d'ampleur du peuple parisien dans le cours de la Révolution et dans la vie politique française.

Le siège et la reddition de la forteresse royale s'inscrivent dans une période de vide gouvernemental, de crise économique et de tensions politiques, à la faveur de la réunion des états généraux et de leur proclamation par le Tiers état en Assemblée constituante. L'agitation du peuple parisien est à son comble à la suite du renvoi de Jacques Necker (annoncé le 12 juillet par le journaliste Camille Desmoulins) et du fait de la présence de troupes mercenaires aux abords de la ville.

Si son importance est relative sur le plan militaire, l'événement est sans précédent par ses répercussions, par ses implications politiques et son retentissement symbolique. La reddition de la Bastille fit l’effet d’un séisme en France comme en Europe et jusqu'en Russie impériale.1. La forteresse était défendue par une centaine d’hommes (suisses et allemands) qui firent près de cent morts parmi les assiégeants. Il y en eut six parmi les assiégés, dont le gouverneur de Launay.

D'emblée, l'événement est considéré comme un tournant radical dans le cours des événements par les Parisiens et le pouvoir royal2. Il marque l'effondrement de l'administration royale et provoque une révolution municipale. La capitale puis le pays se mobilisent derrière les constituants. De plus, il est immédiatement mis en scène et célébré par ses partisans. Il revêt par la suite une charge symbolique extrêmement forte dans la culture politique républicaine.

La Fête de la Fédération fut organisée à la même date l’année suivante, pour coïncider avec le premier anniversaire de l’évènement. La date du 14 juillet fut choisie en  pour célébrer la fête nationale française en souvenir de cette double commémoration.

Mais, à ceux de nos collègues que des souvenirs tragiques feraient hésiter, rappelons que le 14 juillet 1789, ce 14 juillet qui vit prendre la Bastille, fut suivi d’un autre 14 juillet, celui de 1790, qui consacra le premier par l’adhésion de la France entière, d’après l’initiative de Bordeaux et de la Bretagne. Cette seconde journée du 14 juillet, qui n’a coûté ni une goutte de sang ni une larme, cette journée de la Grande Fédération, nous espérons qu’aucun de vous ne refusera de se joindre à nous pour la renouveler et la perpétuer, comme le symbole de l’union fraternelle de toutes les parties de la France et de tous les citoyens français dans la liberté et l’égalité. Le 14 juillet 1790 est le plus beau jour de l’histoire de France, et peut-être de toute l’histoire. C’est en ce jour qu’a été enfin accomplie l’unité nationale, préparée par les efforts de tant de générations et de tant de grands hommes, auxquels la postérité garde un souvenir reconnaissant. Fédération, ce jour-là, a signifié unité volontaire. »

Par contre, j'ai toujours été contre la tête coupée de Louis XVI et Marie-Antoinette. Napoléon n'a pas eu à subir le même sort, ni Pétain. Quand un peuple est en colère, il est capable de tout...L'année dernière, nous avons eu les gilets jaunes. Je me demande si, un instant, le locataire de l'Elysée n'a pas craint pour sa tête. Le peuple peut vite devenir incontrôlable quand il sort de ses gonds.

Maintenant, la fête nationale fête surtout la dernière guerre, enfin, les dernières guerres. Cette année, on fêtera le personnel médical, les personnes qui ont bossé pendant le confinement. Peut-on comparer cette pandémie à une guerre ? Non, car la jeunesse ne se sent pas du tout impliquée et n'en a rien à foutre des gestes barrières, des vieux qui meurent, vieux à partir de 60 ans. Pourtant, ces jeunes oublient que ce sont leurs grands-parents qui leur ont servi de nounous, qui les ont emmenés en vacances, qui les ont aidés parfois à payer leurs études, qui leur donnent de l'argent de poche, qui les gardent quand ils sont malades. Je suis outrée par tous ces teufeurs au comportement inadmissible, qui, après avoir participé à une rave-partie iront contaminer leurs grands-parents en toute bonne conscience. Le corona  n'a pas dit son dernier mot. Il suffit d'écouter ce qui se passe dans le monde. M'est avis qu'en France, on aura à en subir les conséquences de ces comportements imbéciles d'ici peu.

Cette année, pas de feux d'artifice ou alors, à de rares endroits. Alors, tenez, je vous offre celui de Carcassonne, annulé aussi, un des plus beaux avec celui de Paris. Je vous donne rendez-vous ce soir à la tombée de la nuit.