Un bon petit diable

8 Janvier 2019

Qui n'a pas lu ce livre de la Comtesse de Ségur !

Je me demande comment j'ai pu autant lire, vu que ma mère ne nous offrait jamais de livres, ni de BD. Bon, je sais, chez ma cousine, dans la bibliothèque de l'école, ensuite du collège, ensuite en pension. Mais y avait-il les livres de la Comtesse de Ségur dans les écoles ? J'en doute. Hugo, Zola, Stendhal, Balzac…...oui, mais la Comtesse de Ségur, pas sûr.

*****L'histoire commence en Ecosse en 1842. Charles, dit « Charlot », orphelin de 12 ans, est élevé par sa cousine, la veuve Mac'Miche, âgée d'une cinquantaine d'années, mégère d'une avarice sordide. Pour se venger de ce qu'elle lui fait subir, Charles lui joue des tours pendables, avec la complicité de Betty, la servante. Dès qu'il le peut, il va rendre visite à sa cousine Juliette, une jeune aveugle de 14 ans, qui vit avec sa sœur aînée, Marianne. La jeune fille joue le rôle du bon ange auprès de ce « petit diable », qu'elle exhorte à plus de douceur et de patience envers sa terrible cousine. M^me Mac'Miche, exaspérée par les farces de Charles. Elle n'ignore pas qu'il sait qu'elle détient la somme de 50 000 francs, qui constitue son héritage. Elle le met en pension chez M. Old Nick² dont il arrive à se faire chasser. Charles, avec l'appui du juge de paix, décide d'habiter chez ses cousines Daikins, Juliette et Marianne. Marianne devient la tutrice de Charles à la mort de M^me Mac'Miche, victime de sa rapacité. Peu à peu, Charles devient adulte. Dès sa majorité, le juge de paix rend à Charles l'argent qui lui revient et le jeune homme décide d'acheter la ferme. Marianne et le juge de paix, amis de longue date, se rapprochent et désirent se marier, mais elle attendra que Charles soit marié (avec Juliette) pour devenir sa femme.****

Bref, là n'est pas le sujet de mon article. Ha, ha, vous avez cru que j'étais tombée en enfance en m'offrant pour Noël des livres de la Comtesse de Ségur, avouez ? Et bien non. Mais, il y a un rapport entre les deux. Si, si, vous verrez dans un instant. Allez, je ne vais pas vous faire mariner plus, sinon, vous allez vous faire la malle.

Je vous avais posé une colle, souvenez vous ? Je vous demandais de deviner le nom de l'objet que je m'étais offert, mais vu votre opiniâtreté, votre détermination à chercher, je pense que vous n'en aviez rien à cirer.. en tout cas, pas les miennes de pompes.

Comme je n'ai pas envie de me creuser la tête en commençant l'année avec des sujets chauds, chauds les marrons, je vais vous montrer le cadeau que je me suis offert.

J'aurais pourtant bien aimé que vous cherchâtes un peu plus. J'adore jouer avec mes petits enfants au jeu des devinettes. Ca m'arrive de temps en temps de leur dire quand ils viennent manger "on va jouer au ni oui, ni non", vous allez cherchez à quel objet je pense ou que je vais vous montrer. Ninon, j'ai dit Ninon ? Les Ninon adorent jouer à toutes sortes de jeux.

Ce cadeau, je voulais l'offrir à mon mari pour Noël. Mais cet idiot n'en voulait pas. Monsieur se prend pour un big mouse costaud, bien qu'il ait toujours mal au côté droit. Jamais, il ne s'en est servi pour transporter les sacs de granulés. Vous l'aurez compris. Si, si, je pense que vous avez compris ce que c'est. Sinon, votre cas est désespéré.

C'est un diable. Moi, je l'adore ce diable. C'est tout juste si je ne remplirais pas la salle à manger de sacs de granulés rien que pour m'en servir. Bon, je ne vais pas aller jusque là, mais, faut bien dire que je trouve plus pratique de transporter mes sacs au lieu de les porter sur mon dos. Qui dit que, si l'envie de déménager me reprend, je ne prendrai pas plaisir à transporter mes cartons avec. Va savoir, des fois que nous ayons d'horribles voisins quand la maison de la mémé, mitoyenne de la nôtre sera vendue.

Pourquoi ce nom de diable, là, je n'en sais rien ?

Ce diable, c'est moi qui l'ai choisi chez mr Brico….age...J'en ai testé plusieurs dans le magasin. Celui-ci est facile à manipuler, à porter, à ranger dans une voiture et ne coûte que 20 euros. Oui, 19,99 euros. Qui dit mieux comme dirait Foucault ! Mon mari n'en a que faire. Il continue de porter comme un bébé ses sacs de granulés du garage à la maison, comme il vient de le faire il y a 1/2 h avant d'aller au boulot. Oui, au boulot ! Monsieur rempile pour une semaine pour les soldes, malgré sa douleur au côté. Je me demande s'il va tenir une semaine avec toutes les vêtements à manipuler. Mais, il n'a pas osé dire non à "sa successeuse".. Et pis, il aime encore, 7 ans après, rencontrer des anciens clients. Mais, d'année en année, ils se font de plus en plus rares.

Vous voilà satisfaits ? Je l'espère. En tout cas, à moi les chocolats. J'en ai déjà mangé pas mal pour les fêtes. Pas sûr que mon mari ne m'en offre une boîte parce que c'est moi qui ai gagné mon pari.

Allez, à la prochaine fois ! Je vous parlerai peut-être de cocottes. Non, pas des cocottes de 50 balais que Yann Moix n'aime pas. Lui, préfère les poulettes bien tendres. Salaud ! Quoique, moi-aussi, après tout, je le comprend, je préfèrerais aussi un jeune poulet, tendre à souhait.. Mais non, qu'allez-vous cherchez ? Je ne tabasse pas les poulets, moi, je préfère les manger.